Réduire le coût de mes déchets

Les déchets ont un impact environnemental et économique fort. Des actions de limitation sont possibles.

Sommaire du dossier

Réduire le gaspillage alimentaire en entreprise

Le gaspillage alimentaire concerne tous les acteurs de la chaine alimentaire.

Au niveau des entreprises, le gaspillage alimentaire se produit sur les exploitations agricoles (calibrage, surproduction…), dans les industries agro-alimentaires (tri, process…), dans les grandes et moyennes surfaces (gestion des rayons…) et en restauration privée (prévisions des ventes, portions mal adaptées…).

En France, sur 140 kg de nourriture perdue par personne et par an, 46 kg sont perdus en production, 31 kg en transformation, 18 kg en distribution, 19 kg en restauration hors domicile (publique et privée).

Réduire le gaspillage alimentaire en entreprise, c’est faire des économies financières. Une opération distributeurs témoins a montré un potentiel de réduction de 22 % pour une économie de 70 000 € par magasin.

Les actions pour réduire le gaspillage alimentaire

  • faire un diagnostic gaspillage alimentaire ;
  • diversifier l’offre de produits utilisant des fruits légumes hors calibre ;
  • organiser des opérations de glanage ;
  • assouplir les contrats et cahiers des charges ;
  • mettre en place une vente assistée des fruits et légumes ;
  • optimiser l’organisation du don alimentaire agricole (logistique, conventions de dons) ou des Grandes et moyennes surfaces (GMS) ;
  • proposer différentes portions, offrir des « gourmets bags » etc.

Les acteurs qui luttent contre le gaspillage alimentaire

En Normandie, le Réseau pour éviter le gaspillage alimentaire (REGAL) a mis en place des groupes de travail sur la production et sur le don.

Un appel à projets régional porté par l’ADEME, la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) et la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Normandie a pour objectif de soutenir des actions de sensibilisation, d’animation, de formation et de mobilisation pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Secteur sanitaire et médico-social

À l’occasion d’une rencontre régionale coorganisée par l’ADEME, l’Agence régionale de santé (ARS) et le Réseau pour éviter le gaspillage alimentaire (RÉGAL) Normandie en 2018, une vingtaine d’ateliers participatifs, animés en méthode d’intelligence collective, ont produit des recommandations et des pistes d’actions qui ont été synthétisées dans des livrables ci-dessous. Ces livrables prennent la forme de 5 tableaux Excel. Chaque fichier Excel reprend l’ensemble des difficultés rencontrées (dans un onglet) et propose (dans les autres onglets) les différentes solutions possibles classées selon leur niveau de facilité/difficulté de mise en œuvre.

Les pistes d’actions concernent 5 grands thèmes :

  1. Comment réaliser un diagnostic antigaspi en mobilisant les ressources et en sensibilisant ? (XLSX - 356.5 Ko)
  2. Comment optimiser l’organisation des commandes, notamment grâce à un outil informatique et en adaptant les repas aux besoins des patients/résidents ? (XLSX - 355.03 Ko)
  3. Comment adapter l’environnement de prise de repas (temps, présentation des aliments, ambiance, lieu…) ? (XLSX - 357.96 Ko)
  4. Comment favoriser un achat de qualité, en respectant le budget, en améliorant l’aspect visuel, et avec des moyens humains adaptés ? (XLSX - 361.91 Ko)
  5. Comment avoir une bonne connaissance du patient/résident, grâce à des actions de communication, en adaptant les quantités, en facilitant la logistique ? (XLSX - 362.66 Ko)

Ces pistes d’actions ne constituent nullement un guide méthodologique applicable en l’état ou un plan d’action directement opérationnel. Ce sont des exemples de pistes concrètes de bonnes pratiques, à retenir et à adapter selon la situation de chaque établissement. Pour être rendues efficaces et opérationnelles, elles sont à inscrire dans une démarche globale comprenant :

  • la mise en place d’une gouvernance transversale sur la réduction du gaspillage alimentaire au sein de l’établissement ;
  • la réalisation d’un diagnostic antigaspi, qui est la première étape avant de mettre en place des actions sur les 4 autres axes d’amélioration (commandes, prises de repas, qualité et quantité).

Quelques documents de référence